124 - Entre peur et désir

Un autre jour se leva sur Willow Creek.

Et je n'aurais jamais pensé qu'une telle chose puisse se produire ! Mon Yann passait la majeure partie de son temps avec Stan lorsqu'il ne mettait pas tout en oeuvre pour réaliser son aspiration. Oui, j'étais heureuse car il ne détestait pas notre enfant, mais en même temps mes sentiments étaient mitigés et la conclusion s'imposait à moi de façon claire et limpide : il me négligeait !

Alors je fis ce qui s'imposait et j'eus une discussion avec lui. Mais il ne voyait pas du tout où était le problème. Le problème ? Le problème ? Le problème était que cela faisait 3 jours que nous n'avions pas fait l'amour et visiblement il n'y avait rien de grave !

Pendant ce temps, ma folle de tante discutait au téléphone avec sa pimbêche de fille.

Avant qu'elle ne se pointe à la maison pour encore discuter, comme si ce n'était pas ce qu'elles venaient de faire une heure auparavant.

Et puis ma pimbêche de cousine alla jouer aux échecs avec mon fils.

Alors que sa mère s'occupait du jardin.

Mais pourquoi ma vie allait si mal ? Pourquoi elle ne partait donc pas ? Mort ou déménagement qu'importe, du moment qu'elle disparaissait de ma vue ! J'étais persuadée que c'était à cause de sa présence que mon Yann ne me regardait plus et qu'il ne me désirait plus.

Et d'ailleurs je crois bien que toute cette situation me donnait la nausée comme toujours !

Alors plutôt que de pleurer sur mon sort, je me consacrai à la peinture, je souhaitais avancer dans ma carrière, réaliser mon aspiration et surtout oublier que Yann me délaissait et que ma folle de tante me pompait l'air.

Mais mine de rien, je devais bien avouer que cette dernière servait au moins à quelque chose

Enfin bien entendu lorsqu'elle ne passait pas son temps à pleurer devant l'urne de son défunt mari. Écoutes, la solution est toute trouvée, tu pars le rejoindre et on en parle plus !

Les jours passèrent, et Yann continua sur sa lancée de ne m'accorder aucun regard, aucune caresse, aucun baiser, rien ! Mais il n'en perdait pas pour autant son fil, en usant et abusant de la malice pour réaliser son aspiration. Il n'hésitait même pas à s'attaquer aux membres de la famille, en l'espèce, ce fut au tour de Karine, la veuve d'oncle Jim de passer à la casserole. Et puis qu'importe de toute façon, elle n'était qu'une pièce rapportée !

Lorsqu'il ne faisait pas regretter aux autres sims de se trouver sur son passage, il s'amusait à boucher les canalisations. Il dégageait tellement de charme et j'étais même persuadée qu'il ne le savait même pas.

Et puis moi, j'essayais coûte que coûte, en contemplant des toiles dans le musée, d'oublier mes vaines pulsions qui s'endormaient temporairement avant de refaire brusquement surface. Je me perdais dans mes pensées, m'imaginant lovée dans les bras de Yann, en train de partager notre plaisir au point de faire trembler les murs...

Oui, sauf que mes pensées ne se réalisaient pas ! J'étais triste, perdue et confuse, sans savoir comment me comporter, espérant que ma deuxième grossesse, ne soit pas la grossesse de trop. Oh mon dieu comment fera-t-on si ? Non, non, non ! Tout se passera bien !

Et puis un peu plus tard, alors que ma folle de tante Jane atteignait le sommet de sa carrière. J'avoue que je vais lui reconnaître le fait que malgré qu'elle fasse tâche dans ma vie, elle est une redoutable femme d'affaires et même la première de la lignée des Marchall à en atteindre le sommet à force de travail et de sacrifices. Bon maintenant tu es prête à prendre ta retraite, loin, très, très, très loin d'ici ?

Alors oui, un peu plus tard, alors que je m'apprêtais à me coucher, frustrée et en manque, mon Yann vint me voir et demanda à toucher le bébé. Cela ne me choqua même pas alors que je savais très bien qu'il détestait les enfants.

J'étais triste, triste qu'il commence à m'oublier et à me délaisser. Que ne fut pas ma surprise lorsqu'il prit mon visage entre ses mains et qu'il pressa fortement ses lèvres sur les miennes, réveillant à nouveau tout le désir enfoui au plus profond de mes entrailles. Oh mon Yann, pitié n'oublies jamais que mon corps a besoin du tien.

Et à ce moment précis, toutes mes émotions se réveillèrent et je parvins à atteindre le septième ciel à de nombreuses reprises.

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Quelques semaines passèrent depuis cette merveilleuse et fameuse nuit, mes hommes se rendirent au Magnolia Blossom Parc.

Je me rendis compte du potentiel de mon fils, je le trouvais tellement beau et souhaitais plus que tout qu'il profite de la vie, des filles et même si cela passait par faire du mal en brisant des coeurs, je ne souhaitais que son bonheur.

Mon Yann quant à lui, goûtait à un nouveau plaisir, celui d'influencer la vie des autres avec l'aide de sa poupée vaudou.

Et bien oui, mieux valait ne pas se trouver sur son chemin.

N'est-ce pas mademoiselle ? Allez du vent !

Et moi, pendant ce temps, je discutais avec ma folle de tante.

Allant jusqu'à partager de doux moments de complicité, lui proposant de toucher le bébé. Et la question qui se poserait serait celle-ci :"Jenny qu'est-ce qui te prends ? Es-tu enfin devenue gentille ?".

C'est possible... Je délire, bien sûr que non ! Je testais désormais une nouvelle approche. Peut-être que cela faisait plaisir à ma chère tante de me pourrir la vie alors qu'elle avait déjà vécu une vie très remplie et que la faucheuse l'attendait de pied ferme de l'autre côté, peut-être que de voir à tel point je ne désirais que sa mort, la motivait encore plus à rester, alors un soir la révélation apparue clairement dans mon esprit : si elle pensait que je l'aimais et que j'étais gentille, peut-être se dirigerait-elle d'elle-même plus vite dans sa tombe ? Je suis trop forte, n'est-ce pas ? Ah, ah, ah, ah.

Et puis quelques heures plus tard, après tout ce dégueuli de gentillesse forcée, mon bébé me fit signe de l'imminence de son arrivée.

Nous nous rendîmes immédiatement avec Yann à l'hôpital, m'assurant bien, avant que ma chambre me soit attribuée, de lui faire comprendre ce que je désirais plus tard, lorsque nous rentrerions à la maison.

Bien entendu, conformément à son caractère, Yann resta loin, très loin de moi, trouvant son dîner plus intéressant que l'arrivée de notre enfant.

Et là sur la table d'opération, je me retrouvais seule.

Me demandant si tout se passerait bien dans notre couple, ressentant une énorme boule au ventre en m'interrogeant sur le sexe de notre bébé à naître.

Comments

[Pythonroux]

Comment tu as le cerveau qui part trop dans les délires et les hypothèses ma petite Jenny ;)

fais attention quand même tu pourrais finir aussi folle que ta tante ^^