14 - Entre changement de comportement et complicité

Un autre jour se levait à Willow Creek.

Pénélope et John petit-déjeunaient.John parlait parfois à sa soeur, mais il s'agissait toujours du strict minimum et la discussion se limitait généralement aux devoirs d'école. Je constatai que même si leur relation était quelque peu tendue, il y avait de l'évolution. John faisait un petit effort et cela était tout à son honneur.

Je m'occupai de la petite d'Ashley. John comme à son habitude la boudait et Pénélope quant à elle était une grande soeur formidable.

Puis me consacrai à l'entretien de mon jardin qui était souvent délaissé au profit de ma famille et de la pêche. 

Finalement Gavin devint gaga d'Ashley. Et dire qu'il avait plutôt mal réagit lorsqu'il avait appris ma grossesse. Heureusement que tout cela était désormais derrière nous. 

Plus tard je préparai un gâteau pour fêter l'anniversaire de John.

Il souffla ses bougies et devint un adolescent assagit. Le temps passé à jouer du violon petit lui donna un goût prononcé pour la musique.

Et ce jour là, nous mangeâmes pour la première fois tous ensemble en discutant dans la joie et la bonne humeur. John pris la parole et nous confia qu'il avait pour aspiration plus tard d'avoir une descendance qui réussirait. Mon John avait changé, mûrit et s'adressait enfin à sa soeur.

Je fus si heureuse que nous fîmes la fête très longuement. Je dansais avec Pénélope qui elle aussi n'en revenait toujours pas de l'évolution positive de son frère.

Tandis que John parlait de ses projets d'avenir avec Gavin.

Je me rendis ensuite auprès d'Ashley qui grandissait elle aussi. Je tenais pour la dernière fois mon bébé tout contre moi. Mon dernier bébé. Avec Gavin nous faisions plus attention, surtout qu'il m'avait bien refroidie après mes deux dernières grossesses surprises, même s'il me suppliait pour un quatrième bébé, je n'aurais pas eu le courage de supporter seule le poids d'une nouvelle grossesse à 40 ans.

Plus tard, Ahsley grandit, tout comme ses frères et soeurs obtint l'aspiration de devenir un jeune prodige et hérita du trait de gloutonne.

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Quelques jours sims passèrent.

La plomberie faisait toujours des siennes. Mais je pouvais toujours compter sur Gavin qui délaissait l'écriture de ses livres pour enfants pour l'amélioration de notre quotidien.

Pénélope et Ashley étaient devenues très proches. Toujours inséparables, elles adoraient passer du temps ensemble.

 Ashley aimait participer aux tâches ménagères.

Mais aussi partager des moments précieux avec son père.

Le beau temps était enfin d'actualité après les différentes crises que nous avions traversé. Je souhaitai que cela reste ainsi.

J'essayai de ne pas perdre de vue mes objectifs. Je devais à tout prix réaliser mon aspiration car le temps passait si vite. John était déjà ado et mes filles ne tarderaient pas à grandir elles aussi. Je maîtrisai totalement la compétence de la pêche et débloquai la réussite d'as de l'hameçon. Les ventes de poissons me rapportaient gros, parfois jusqu'à 1000 simflouz pour quatre poissons de vendus, et je dois bien avouer que cela était plutôt agréable d'avoir un peu de sous de côté surtout après mes débuts quelques peu difficiles. Je ne savais pas encore qui prendrait ma succession, mais je faisais en sorte de constituer un bel héritage pour que Pénélope ou Ashley dispose de simflouz pour refaire la maison à son goût, car l'une d'entre elles devrait me succéder et rester sur le terrain de grand-père pour suivre son testament.

Les enfants grandissaient bien. John continuait sur sa lancée sportive. Il était si actif qu'il partageait son temps à sculpter son corps en vue de trouver l'élue comme il aimait tant répéter.

Il avait la côte auprès des femmes mûres de Willow Creek. Dès qu'il était dans les parages de nombreuses femmes venaient à sa rencontre. Et je voyais bien que sur son visage il adorait ça. Certainement il les trouvait plus agréables, car plus expérimentées sur les choses de la vie, et il aimait notamment se renseigner sur comment faire crac-crac. 

Mes filles quant à elles étaient très complices, et passaient tout leur temps libre ensemble. J'adorai les voir comme cela, car je n'avais jamais eu un frère ou une soeur avec qui partager mes sentiments. J'étais heureuse pour elles.

Mais je me demandai si cette complicité résisterait à la poursuite de l'héritage de grand-père. Est-ce qu'elles le vivraient bien ou si la jalousie serait de la partie ? Je ne savais que penser, je ne voulais pas leur mettre la pression dès maintenant. Je voulais qu'elles poursuivent leur petite vie, et voir la plus méritante me succéder. Si je leur annonçai dès maintenant ce que le testament de John Marchall 1er stipulait, j'avais peur que leur complicité s'évanouisse au profit d'une compétitivité. Non, elles l'apprendraient en temps voulu.