7 - La naissance de John

Un autre jour se leva sur Willow Creek,

J'étais enfin arrivée au troisième trimestre de ma grossesse et j'avais extrêmement mal aux lombaires.

Gavin était impatient de voir pointer le bout du nez du bébé. Il voulait savoir le sexe et moi aussi. Lui voulait un garçon et moi bien entendu une fille pour perpétuer l'héritage familial.

Plus tard,

Le travail commença. J'étais paniquée, j'allais accoucher toute seule. Gavin était parti plus tôt pour les besoins de sa carrière.

J'essayai de garder mon calme et me dirigeai tant bien que mal à l'hôpital de Willow Creek.

Quelques heures plus tard, je rentrai et pu admirer mon bébé. C'était un garçon et il se prénommait John Marchall en hommage à son arrière grand-père.

Mon acouchement s'était bien déroulé, et j'étais si heureuse de tenir ma petite crevette au creux de mes bras. 

Avec l'arrivée d'un nouveau membre dans notre foyer, nous avions agrandis la maison et n'avions d'ailleurs plus un sous ! Elle disposait à présent de deux chambres, mais avec le strict nécessaire. Seule celle de John était un peu plus aménagée, car nous pensions beaucoup plus au confort de notre fils.

Un peu plus tard, je m'accordai un petit temps de répit en lisant. 

Et dans l'après midi, je me rendis à Oasis Springs pour pêcher.

Pendant que Gavin passait du temps avec John.

A mon retour, je racontai ma journée à ce dernier puis me couchai.

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Quelques jours plus tard,

Ma routine habituelle avait recommencé, la seule différence était que je ne me baladais plus en ville car il fallait surveiller John et répondre à ses besoins.

Je restais donc à proximité de ma maison.

Aussi nous fîmes l'acquisition d'une jardinière afin d'avoir d'autres graines et varier un peu mes récoltes.

Plus tard, Gavin rentra. Il avait été promu responsable au courrier des lecteurs. Sa compétence d'écriture étant toujours supérieure à celle requise pour les promotions il ne lui restait qu'à écrire 3 livres pour progresser dans sa carrière.

Alors que nous contemplions notre fils, Gavin me pris dans ses bras, et nous échangeâmes un baiser langoureux.

Il me récita ensuite un poême d'amour, qui me mit d'humeur très enjôleuse. Je fondais aux moindres de ses paroles prononcées. Je l'aimais tant.

Nous fîmes des câlins jusqu'à la tombée de la nuit.

Alors que John dormait paisiblement.